Chez les Berger

Ben chez les Berger, il reste plus grand monde. Claude (et Porthos) et Carla sont morts, les filles, Ève et Marthe Lune, se sont mariées, il nous reste donc le benjamin, Hans Christian, et bien sûr

Aurélien Grand Yéti, le seul, l'unique.

Et en fait il y a quelqu'un d'autre, je ne vous avais pas tout dit. Si vous creusez dans vos souvenirs jusqu'à cette photo

où on voit Édouard Plénozas partir pour Rivazur avec sa petite famille, et si vous pouvez vous reporter mentalement dans la cuisine de la première maison de Norma Jean, je sais ça date:

et si enfin vous vous souvenez du comité d'accueil qui était venu à la crémaillère de Marjorie et Florent Frappet:

vous remarquerez peut-être un point commun. Eh oui, les plus vifs auront repéré cette personne:

j'ai nommé, Laura Toyonaga, avec laquelle Hans Christian a été un peu vite en besogne. La maison semblait tellement vide après l'intense et joyeuse vie familiale qui y avait régné, qu'il a un peu fait emménager la première venue.

C'est tellement n'importe quoi qu'en plus ils vivent dans le péché, alors on improvise une petite cérémonie avant de se retrouver avec un petit Toyonaga sur les bras.

Personne n'est invité, bien sûr, pour éviter le scandale.

Aurélien, en fin connaisseur de l'âme simienne, prétexte une envie de voyager pour s'éloigner quelques jours et laisser les Berger se retrouver entre eux et apprendre à se connaître.

Il emmène son amie de toujours Fabien, qui en a marre de se faire peloter par tout le quartier et apprécie la compagnie désintéressée d'Aurélien avec qui elle peut enfin se laisser aller.

C'est vrai que qu'est-ce qu'on rigole, avec Aurélien.

Mais chassez le naturel, il revient au galop :p

Bien sûr Aurélien rentre à temps pour la naissance de la petite Claudine :)

Mais Hans Christian est écrasé par le poids de cette nouvelle responsabilité, il se confie à la vieille amie de la famille, Carole Moreau.

Elle lui assure qu'il a juste besoin de repos, et le persuade de partir avec elle en cure thermale. C'est vrai, tout est allé si vite, la mort de ses parents, le départ de ses grandes sœurs qui l'ont toujours couvé, son ascension fulgurante dans le Défense Nationale, et maintenant une épouse, et cet enfant !

En tant qu'officiel de l'armée de Simstate, Hans Christian participe à des visites dans les bidonvilles avec les membres de la Commission Internationale de Développement et de Coopération [si, c'est logique, chut, c'est moi qui raconte].

Il voit des vagabonds prostrés sur le bord du chemin, ...

des mendiants faméliques, îvres ou défoncés à la colle, pour oublier la faim, ..

...une population poussée aux frontières de la démence par la misère, et les malheurs du monde lui font comprendre à quel point sa position est celle d'un privilégié, et relativiser ses petits soucis existentiels.

[Non, c'est pas les mêmes images, il me faisait ça à chaque fois avant le mod de notre bienfaiteur Pescado.]

"C'est vrai!" s'écrie-t-il, "c'est vrai, j'ai tout pour être heureux, et je ne le voyais pas!"

Et la petite Claudine reçoit enfin un peu d'affection de son pôpa.

Mais le bonheur est fragile et ce drame animalier qui se joue devant la maison:

se veut comme un présage, et essaye de nous dire que ce n'est pas un bon jour pour la race féline:

Sois fort, Hans Christian, car Luna n'est plus!

Joyeux anniversaire pitite Claudine ! :)

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